Dernières actualités avec #catastrophe naturelle


Le Parisien
20 hours ago
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« Vraiment effrayant » : le toit d'une cafétéria de l'aéroport d'Almeria s'effondre après un tremblement de terre en Espagne
La terre a tremblé dans le sud de l'Espagne ce lundi. Un séisme de magnitude 5,3 sur l'échelle de Richter ressenti jusqu'à Malaga et Alicante a entraîné l'effondrement du toit d'une cafétéria de l'aéroport d'Almeria. Les dalles du faux plafond tombées n'ont pas fait de victimes, mais la zone a été évacuée par mesure de précaution. « Nous avons entendu des bruits les uns après les autres, puis une forte détonation et un grand nuage de poussière est apparu », a expliqué un employé de l'aéroport d'Almeria aux médias locaux. Et de poursuivre : « C'était vraiment effrayant pour nous. Des employés de l'aéroport prenaient leur premier café de la journée, mais heureusement, personne n'a été blessé. » L'Institut géographique national espagnol (IGN) a enregistré le foyer en mer, à environ 30 km au large de Cabo de Gata, à une profondeur de 3 km sous le niveau de la mer, à 7h13 heure locale. Le séisme a atteint une intensité de IV à V sur l'échelle macrosismique européenne, suffisante pour être ressentie dans les bâtiments et provoquer la panique chez les habitants. Des répliques ont suivi les premières secousses, dont une de magnitude 3,4. Un touriste belge en vacances à Puerto Rey raconte à Het Laatste Nieuws avoir senti tout son appartement du deuxième étage « craquer » et « trembler » au moment de la première secousse. « Je n'avais jamais rien vu de tel », ajoute-t-il, heureux de s'en être sorti sain et sauf. Une concession Toyota de Huercal-de-Almeria n'a pas eu la chance d'être épargnée par les secousses. Son toit s'est également effondré. Selon El Pais, Grenade, Malaga et Jaen, ainsi que Murcie, Alicante et Albacete font partie des zones les plus touchées par le séisme. Ce tremblement de terre survient un jour après des inondations exceptionnelles qui ont touché le nord-est de l'Espagne. Une soixantaine de patients ont été évacués de l'hôpital régional du Penedès, en Catalogne.


Le Figaro
a day ago
- Politics
- Le Figaro
États-Unis : les images stupéfiantes des inondations dans le métro et les rues de New York
VIDÉO - Des inondations ont été constatées dans les États du New Jersey et de New York après des pluies torrentielles qui ont touché une partie des États-Unis. Une dizaine de jours après les pluies meurtrières au Texas, de fortes précipitations ont à nouveau balayé une partie des États-Unis ce lundi 14 juillet, provoquant des inondations dans certains endroits du New Jersey et de la banlieue nord de New York. Ces pluies intenses ont perturbé les déplacements et submergé certaines parties du système souterrain. Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent les eaux de crue jaillir dans une station de métro du quartier de Manhattan, dans l'État de New York. «Merci à tous pour votre sollicitude. Je vais bien, et tout le monde dans le métro allait bien. Je suis rentré chez moi en toute sécurité», a témoigné Juan Luis L'endetta, qui se trouvait dans un wagon. Publicité L'état d'urgence déclaré Le gouverneur du New Jersey, Phil Murphy, a déclaré l'état d'urgence en réponse aux intempéries et conseillé aux riverains de retarder leurs déplacements. Dans l'État de New York, les services ferroviaires entre Manhattan et le Bronx ont été suspendus. Le 4 juillet, jour de fête nationale aux États-Unis, le centre du Texas a été ravagé par des pluies diluviennes ayant causé la mort d'au moins 120 personnes, les autorités comptant toujours plus de 170 disparus. Le président américain Donald Trump s'est rendu dans cet État du sud américain vendredi, alors que la réponse des autorités locales et fédérales est pointée du doigt.


Le Parisien
5 days ago
- Politics
- Le Parisien
États-Unis : Donald Trump en visite au Texas, ravagé par des inondations meurtrières
Donald Trump au chevet des victimes, la gestion de crise en question. Donald Le président américain est arrivé vendredi au Texas, État du Sud américain meurtri par des inondations ayant causé la mort d'au moins 120 personnes , au moment où la réponse des autorités locales et fédérales est pointée du doigt. Le locataire de la Maison-Blanche et son épouse Melania effectuent une visite de quelques heures, une semaine tout juste après la catastrophe, pour laquelle les autorités comptent toujours plus de 170 disparus. Le centre du Texas a été frappé le 4 juillet, jour de fête nationale aux États-Unis, par des pluies diluviennes qui ont provoqué des crues subites , surprenant de nombreux habitants dans leur sommeil. Au total, au moins 120 décès liés aux inondations ont été recensés. Le comté de Kerr est le plus durement touché avec 96 morts, dont 36 enfants. C'est là que Donald Trump est arrivé vendredi, pour « être auprès de certaines des super familles » de victimes des inondations, a-t-il déclaré à la presse avant de s'envoler de Washington, qualifiant la catastrophe naturelle d'« horrible ». Un camp de vacances chrétien pour filles, situé dans la localité de Hunt, sur les rives du fleuve Guadalupe, a payé un lourd tribut : 27 enfants et moniteurs ont péri dans la catastrophe. La visite du président américain intervient alors que les questions se font plus pressantes sur la gestion de la crise par les autorités locales et sur l'impact des coupes budgétaires , voulues par l'administration Trump, sur les systèmes d'alerte et de secours. Interrogé peu après la catastrophe pour savoir s'il avait toujours l'intention de supprimer progressivement l'Agence fédérale de gestion des urgences (Fema), Donald Trump a répondu que ce n'était pas le moment d'en parler. Le dirigeant républicain, qui avait précédemment déclaré qu'en cas de catastrophe, les secours devaient être gérés au niveau des États, a par ailleurs signé rapidement une déclaration de catastrophe afin de fournir au Texas les ressources fédérales. La réponse immédiate à la catastrophe de la part de l'État fédéral « a été rapide et efficace », a insisté jeudi sur X la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem. Mais la chaîne CNN affirme que les opérations de secours de la Fema ont été retardées par des obstacles bureaucratiques après une nouvelle règle adoptée par la ministre visant à réduire les dépenses. La semaine dernière, la Maison Blanche a déjà dû répondre aux critiques selon lesquelles les coupes budgétaires dans les services météorologiques nationaux avaient porté atteinte à la fiabilité des prévisions et des alertes. Sa porte-parole, Karoline Leavitt, a affirmé que les services météorologiques américains (NWS) avaient émis des « prévisions et alertes à la fois précises et en temps voulu ». Le shérif du comté de Kerr, Larry Leitha, a dit, quant à lui, avoir été alerté « autour de 4 ou 5 heures du matin » par des appels aux services de secours. Selon la chaîne texane KSAT, un pompier local a requis à 04h22 l'envoi d'alertes « code rouge », un message d'urgence sur les téléphones des habitants de Hunt, la localité la plus touchée, tandis que les eaux du fleuve Guadalupe, alimentées par des pluies diluviennes, montaient dangereusement. Or d'après ce média local affilié à CNN et ABC, le bureau du shérif aurait demandé au pompier d'attendre, le temps d'obtenir l'autorisation d'un supérieur. Les alertes « code rouge » auraient été transmises au moins 90 minutes plus tard, vers 6 heures du matin, et le message a mis jusqu'à six heures pour parvenir à certains résidents de Hunt, selon KSAT. Interrogées à plusieurs reprises cette semaine à ce sujet, les autorités locales ont botté en touche . Plus de 2 000 sauveteurs, policiers et des équipes cynophiles, appuyés par des hélicoptères, fouillent la zone sans relâche depuis sept jours pour tenter de localiser les disparus, même si les chances de les retrouver vivants sont désormais infimes. La dernière personne vivante a été secourue le 4 juillet, le jour même de l'inondation, selon les autorités.